Passi0nailss
Drogué au fofo
Une récente étude présentée au dernier congrès américain de gastro entérologie fait reparler du risque de transmission du virus des hépatites B et C lors de manucures ou pédicures. Le département de la Santé de l'État de Virginie a effectué une analyse montrant que des cas d'hépatites B et C sont effectivement associés à la fréquentation d'instituts de manucure, de pédicure ou encore de barbiers. Ces résultats sont à prendre avec prudence, compte tenu de l'hétérogénéité des personnes suivies et des protocoles d'études mais «le lien entre les deux ne peut être exclu si le matériel à usage multiple n'est pas désinfecté selon des normes prévues à cet effet», reconnaît le Dr David Johnson, évaluateur du rapport à l'école de médecine d'Eastern Virginie.
Cette information n'est en fait pas nouvelle. Une étude française menée en 2001 établissait déjà ce lien de cause à effet. Les auteurs avaient recherché les risques de transmission du virus de l'hépatite C chez des personnes non transfusées et non toxicomanes. Au terme de l'étude, les auteurs avaient identifié quinze facteurs de risque, parmi lesquels figurent la fréquentation des cabinets d'acupuncture, les soins chez l'esthéticienne, la manucurie ou encore la pédicurie.
Pour Michèle Lamoureux, présidente de la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté, le risque infectieux n'existe pas dès lors que les personnes se rendent dans des instituts de beauté tenus par des esthéticiennes formées. «Les professionnelles diplômées ont consacré deux années d'études incluant des cours de biologie. Elles connaissent les risques de transmission des maladies et respectent scrupuleusement les consignes d'hygiène apprises pendant leur formation pour les prévenir, assure-t-elle. Tout le matériel réutilisable est systématiquement désinfecté entre chaque client, que ce soit les brosses, les spatules, les coupelles, les limes, etc.» Pour elle, le risque viendrait plutôt des petites boutiques, le plus souvent tenues par des Asiatiques sans formation qui affichent centres de beauté, de relaxation ou encore ongleries.
Mais en 2003 la région Centre avait étudié les conditions sanitaires de 30 cabinets de pédicurie et montrait de nombreuses insuffisances en matière d'hygiène. Les résultats révélaient dans certains cas l'absence de nettoyage préalable à la désinfection, l'utilisation de détergents à la place de désinfectants, la réutilisation de lames de gouge ou de bistouri mal stérilisés alors qu'il existe du matériel à usage unique.
Plusieurs pratiques esthétiques sont contraintes par la loi en matière d'hygiène et de salubrité. C'est le cas des salons de coiffure, des centres de tatouage ou de perçage, du maquillage permanent ou encore des UV mais rien pour la beauté des pieds et des mains.
Les mesures d'hygiène devraient théoriquement être identiques à celles appliquées pour les dispositifs médicaux en contact avec des muqueuses ou la peau lésée superficiellement. C'est-à-dire subir lavage et traitement bactéricide, fongicide ou encore virucide. Michèle Lamoureux assure que c'est le cas.
Pour sa part, l'américain David Johnson préfère conseiller aux utilisateurs de ces centres de venir avec leur propre matériel, coupes ongles, rasoirs, limes, pour plus de sécurité !
Et vous, avez-vous confiance en vos manucuristes? C'est vrai que parfois quand elle coupe les cuticules, ça peut saigner. J'avoue que je n'ai jamais vraiment fait attention aux traitements désinfectant qu'elle peut utiliser... Je regarderai mieux la prochaine fois... Ou sinon je me cantonerai qu'à la pose de vernis.
Pour Michèle Lamoureux, présidente de la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté, le risque infectieux n'existe pas dès lors que les personnes se rendent dans des instituts de beauté tenus par des esthéticiennes formées. «Les professionnelles diplômées ont consacré deux années d'études incluant des cours de biologie. Elles connaissent les risques de transmission des maladies et respectent scrupuleusement les consignes d'hygiène apprises pendant leur formation pour les prévenir, assure-t-elle. Tout le matériel réutilisable est systématiquement désinfecté entre chaque client, que ce soit les brosses, les spatules, les coupelles, les limes, etc.» Pour elle, le risque viendrait plutôt des petites boutiques, le plus souvent tenues par des Asiatiques sans formation qui affichent centres de beauté, de relaxation ou encore ongleries.
Mais en 2003 la région Centre avait étudié les conditions sanitaires de 30 cabinets de pédicurie et montrait de nombreuses insuffisances en matière d'hygiène. Les résultats révélaient dans certains cas l'absence de nettoyage préalable à la désinfection, l'utilisation de détergents à la place de désinfectants, la réutilisation de lames de gouge ou de bistouri mal stérilisés alors qu'il existe du matériel à usage unique.
Plusieurs pratiques esthétiques sont contraintes par la loi en matière d'hygiène et de salubrité. C'est le cas des salons de coiffure, des centres de tatouage ou de perçage, du maquillage permanent ou encore des UV mais rien pour la beauté des pieds et des mains.
Les mesures d'hygiène devraient théoriquement être identiques à celles appliquées pour les dispositifs médicaux en contact avec des muqueuses ou la peau lésée superficiellement. C'est-à-dire subir lavage et traitement bactéricide, fongicide ou encore virucide. Michèle Lamoureux assure que c'est le cas.
Pour sa part, l'américain David Johnson préfère conseiller aux utilisateurs de ces centres de venir avec leur propre matériel, coupes ongles, rasoirs, limes, pour plus de sécurité !
Et vous, avez-vous confiance en vos manucuristes? C'est vrai que parfois quand elle coupe les cuticules, ça peut saigner. J'avoue que je n'ai jamais vraiment fait attention aux traitements désinfectant qu'elle peut utiliser... Je regarderai mieux la prochaine fois... Ou sinon je me cantonerai qu'à la pose de vernis.